Le Petit Père Kunz et la mort de la médecine moderne
Pour moi, ma foi en la médecine moderne est morte un samedi matin, défiée et enterrée par les mains magiques du Petit Père Kunz.
[Flashback – 16h plus tôt]
J’ai 14 ans et la vie est belle. Vendredi après-midi, soleil éclatant, dernier cours de la semaine : gym. Dans ma tête, c’est déjà gagné. Ce week-end, c’est foot dans le verger du voisin jusqu’à la nuit tombée.
Dernier exercice avant la liberté : course de relai en équipe.
Je ne suis pas Hussain Bolt – disons que j’avais une génétique « rondouillarde » – mais grâce à mes co-équipiers, on a une avance royale. La victoire est assurée…
… si ce n’est pour mon dernier relayeur qui plante son démarrage. Il traîne. J’arrive à toute vitesse. C’est le choc frontal … comme un mur pris de face, mais sans airbag.
Quand je reprends mes esprits, ma cheville a doublé de volume, et la douleur est si atroce – plus forte que quand je m’étais cassé le bras – que je m’accroche à mon masque stoïque pour ne pas pleurer devant tout le monde.
Quelques heures plus tard et après une radio, verdict du médecin : entorse sévère. Anti-inflammatoires, béquilles pendant 6 semaines sans poser le pied et trois mois sans foot.
Ma rage est plus grande que la douleur.
En rentrant, ma mère me dit qu’elle a pris rendez-vous avec le Petit Père Kunz le lendemain. Il lui a conseillé d’éviter les anti-inflammatoires la nuit – ils retarderaient la guérison.
Résultat ? Une nuit de souffrance absolue. Merci, Père Kunz !
Le Petit Père Kunz – rebouteux ou sorcier ?
Le lendemain, direction la tanière du rebouteux. Je ne sais pas vraiment ce qu’il fait ni qui il est, mais mes parents vont le voir de temps en temps quand ils ont mal au dos, alors que je fais confiance. Petit sous-sol accessible par un escalier en colimaçon, et j’ai des béquilles. Une blague ?
Je me retrouve en sous-vêtement, allongé sur sa table. Je m’attends à une séance de torture. Mais non. Il touche et manipule ma cheville, murmure des trucs incompréhensibles. Plutôt agréable.
A la fin, il dit à ma mère : « Pas de prix fixe. Les gens laissent en général 20 francs ».
Cela sent l’arnaque.
Puis il ajoute : « Dommage que je n’ai pas pu le voir hier directement. Une seule séance aurait suffi pour le guérir. Il faudra qu’il revienne demain pour que ce soit complètement réglé »
Je n’y crois pas et je bouillonne. Non seulement le charlatan remet en cause le pronostic de mon médecin, mais il joue sur l’arnaque émotionnelle, je le savais !
Pour éviter de le foudroyer du regard, je saute de sa table et me dirige vers l’escalier.
Il me lance, sourire en coin : « Tes béquilles, tu les reprends ou tu les laisses là ?
Et là, le réel me frappe avec la force d’une droite de Mike Tyson.
J’ai sauté de la table. J’ai marché 10 mètres. Zéro Douleur.
Le lendemain matin (et oui, un dimanche), je retourne le voir encore perplexe. L’après-midi, je rejoue au foot avec mes copains comme si rien ne s’était passé !
Et ce jour-là, j’ai compris : le charlatan, ce n’était peut-être pas lui.
La vraie leçon : science vs sagesse
Le résultat est miraculeux certes, mais ne faisons pas du Petit Père Kunz un messie pour autant. Il n’aurait rien pu faire pour mon bras cassé. Mais mon médecin de famille , lui, n’a fait qu’appliquer un protocole médical standardisé sans considérer d’autres solutions.
La médecine classique est exceptionnelle pour les urgences, traumas majeurs, les fractures et les pathologies graves. Mais quand il s’agit de guérison fonctionnelle, de douleurs chroniques, ou de déséquilibres internes, elle touche vite ses limites,
La médecine alternative et complémentaire n’a pas toutes les réponses non plus, aussi impressionnant que fut le résultat sur ma cheville. Mais elle a un regard différent qui, souvent, fait toute la différence.
Le problème, ce n’est pas la médecine moderne.
C’est son aveuglement et la cécité de certaines de ses praticiens.
Elle est prête à nous bourrer d’anti-inflammatoires qui retardent la cicatrisation et augmente le risque de chronicisation, mais pas à nous recommander des pratiques naturelles qui peuvent avoir de la valeur.
Mouton sacrificiel médical ou ermite végétalien
Dans un monde qui se polarise aux extrêmes – où l’on trouve d’un côté le mouton sacrificiel médical qui bêle de confiance absolue et vénère la blouse blanche comme un fidèle devant son veau d’or, gobant chaque ordonnance comme une hostie bénie et de l’autre l’ermite végétalien, vivant torse nu dans une cabane et qui se nourrit exclusivement de graines germées dans de l’eau filtrée au quartz lunaire et frotte du curcuma sur sa fracture ouverte – la vraie sagesse, ce n’est pas de choisir un camp, mais de savoir quand utiliser quoi.
Je vous invite donc à choisir la voie du milieu grâce à 2 actions contrètes.
ACTION 1 : Pratiquez l’ouverture d’esprit médicale.
Avant de foncer chez le médecin par défaut, où vous êtes sûre de ressortir avec de la pharma, renseignez-vous. Y a-t-il d’autres approches ? D’autres spécialistes ? Un Petit Père Kunz quelque part qui pourrait avoir une perspective différente et vous aider à guérir sans chimie et ses effets secondaires?
ACTION 2 : Utilisez le bon outil pour chaque situation
- Urgence, fractures, infections graves ? Médecine moderne, sans hésiter.
- Douleurs inexpliquées, tensions, déséquilibres fonctionnels, problèmes chroniques ou médicalement inexpliqués ? Chiropratique, neurologie fonctionnelle, médecine fonctionnelle intégrative.
Si votre médecin ne trouve rien en vous examinant, ce n’est pas un échec.
Soyez reconnaissant : il n’y a rien de grave et cela vous donne la liberté d’explorer d’autres voies.
Et si vous ne savez pas par où commencer, répondez à cet email et expliquez-moi brièvement votre cas.
Au besoin, nous pourrons prendre un moment par téléphone pour savoir si une approche Petit-Père-Kunzique peut vous aider.
Dr Yannick « Petit Père Kunz » Pauli
