Les études scientifiques et notre expérience clinique suggère que près de la moitié des personnes souffrant de problématiques chroniques ont une composante auto-immunitaire à leur problématique.

Il est donc essentiel de pouvoir avoir une vue d’ensemble de cette composante, et pas seulement une vue très microscopique qui ne mesure la présence d’anticorps que dans certaines pathologies auto-immunitaires connues comme le fait la médecine conventionnelle.

La plupart des personnes souffrant d’inflammation chronique ont un ou plusieurs processus auto-immuns sous-jacents qui participent à leur condition. Il est donc essentiel d’évaluer cette composante.

Des études ont montré que les personnes dont le test est positif pour une maladie auto-immune le seront aussi pour d’autres. Par exemple, j’ai suivi des centaines de patients souffrant de maladie d’Hashimoto (une auto-immunité contre la glande thyroïde). Je compte sur les deux doigts de la main les patients qui n’avaient que des anticorps anti-thyroïdiens. La majorité présentent en moyenne 2 à 3 autres tissus qui sont également attaqués, sans qu’ils en aient conscience.

Il est également bien établi dans la littérature – même si cela n’est pas vraiment connu de la majorité des praticiens – que ces auto-anticorps peuvent être élevés pendant de nombreuses années, voire des décennies, avant l’apparition des symptômes.

Le terrain auto-immunitaire passe par une phase silencieuse, puis une phase d’hyper-réactivité avant d’atteindre le stade de maladie auto-immunitaire.

Lorsque ces personnes découvrent qu’elles ont un problème, les tissus ont souvent été tellement malmenées par la réaction immunitaire que le chemin vers la santé et la guérison est très long. tant de souffrance pourrait être évitée si ces processus avaient pu être dépistés et corrigés précocement, et avant qu’ils n’aient fait des dégâts irréversibles dans les tissus.

Pour avoir une vision d’ensemble, nous utilisons un panel d’auto-anticorps développé par le laboratoire américain Cyrex, un leader en matière d’immunologie fonctionnelle et d’auto-immunité prédictive.

Ce panel évalue 24 différents auto-anticorps qui couvre la majorité des tissus du corps, incluant:

• Les intestins
• Les articulations
• L’ossature
• La thyroïde
• Le système nerveux
• Le foie
• Le système reproductif
• Le système endocrinien
• Les glandes surrénales
• Le système cardiovasculaire