La plupart des gens pensent que le travail crânien est spécifique à la profession ostéopathique. Il est vrai que plusieurs ostéopathes de renom ont participé à son développement et l’on rendu populaire.

Pendant très longtemps, les médecins pensaient que les os du crâne étaient complètement immobile.

Des les années 1930, un ostéopathe anglais, le Dr William Sutherland a découvert que, en fait, les sutures crâniennes étaient, conçues pour exprimer de petits degrés de mouvement. Ses travaux ont ensuite été repris par un autre ostéopathe, le Dr John Upledger, qui y a associé le rôle du mouvement du liquide céphalo-rachidien pour développer la thérapie cranio-sacrée dans les années 1970.

Cependant, la chiropratique a également une riche histoire dans ce domaine. Dès les années 1920 déjà, un chiropraticien américain, le Dr Major Dejarnette, a développé une technique – la technique sacro-occipitale – qui preneait en compte la relation intime entre le système du bassin, de la colonne, du crâne, des méninges et du liquide céphalo-rachidien.

Les travaux de Dejarnette ont ensuite été repris et développé dès le début des années 1960 par le Dr Goodheart, le fondateur de la kinésiologie appliquée. 

Le facteur technique clé qui a fait progresser le diagnostic et le traitement crâniens et de l’appareil stomatognathique – le système responsable de la mastication, de la déglutition et de l’élocution, et qui inclut donc la mâchoire et tous les muscles impliqués dans ces fonctions –  a été fourni par la découverte de Goodheart que le système musculo-squelettique et le test musculaire manuel (TMM) peuvent aider à évaluer la fonction crânienne et de la mâchoire.

La MMT a permis aux kinésiologues appliqués de découvrir les relations fonctionnelles fascinantes qui existent entre le crâne et chaque autre articulation et tissu du corps.

Au contraire du traitement de thérapie cranio-sacrée qui s’étend sur une durée importante (45 à 60 minutes où le praticien apposent ses mains sur le crâne et le corps du patient), les corrections crâniennes et de la mâchoire se font par des contacts et des pressions douces, légères et rapides, combinés à des séquences respiratoires.

Grâce au testing musculaire, l’efficacité de l’intervention peut être immédiatement vérifiée.

Les causes des dysfonctions crâniennes et de la mâchoire

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles le mouvement du crâne et du sacrum peut être perturbé. Parmi les plus fréquentes, nous trouvons:

• une naissance difficile ou traumatique
• la position prolongée des bébés sur le dos qui aplatit l’arrière du crâne
• les chocs ou les traumatismes crâniens
• les coups du lapin
• le serrement ou le grincement des dents, notamment pendant la nuit