Diagnostic « high tech » des déséquilibres neurovégétatifs
Une entrée dans le cerveau
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Département
Neurologie fonctionnelle, médecine intégrative transformative
Consulation
Neurologie fonctionnelle, médecine intégrative transformative
Raison d'être
On dit que nos yeux sont les fenêtres de l’âme et cliniquement, l’observation des yeux peut nous apporter énormément d’information sur l’état général de la personne.
Nos pupilles sont par exemple une excellente porte d’entrée dans la fonction de notre cerveau et de notre système nerveux neurovégétatif.
Lorsque nous regardons le monde, nos yeux repèrent différentes caractéristiques, et notre cornée et le tissu entourant les lentilles de nos yeux s’ajustent pour concentrer la lumière, rendant ainsi une scène visible.
La dilatation de la pupille est affectée non seulement par la façon dont nous voyons le monde, mais aussi par la façon dont nous le vivons. Elle nous donne également des informations sur l’équilibre du système nerveux neurovégétatif. Par exemple, l’activation du système sympathique dilate la pupille alors que le système nerveux parasympathique la contracte.
Nous pouvons mesurer ces variations de la pupille avec un équipement spécialisé qui filme, enregistre et analyse la réponse à une source de lumière. Cela nous donne des informations précieuses sur l’équilibre neurovégétatif et sur l’intégrité des différentes zones cérébrales qui influencent le contrôle neurologique de la pupille.
Mesures de la pupille des yeux
La recherche a montré que la pupillométrie est une mesure fiable des réponses liées au stress.
D’autres recherches ont également révélé que la charge cognitive est liée au degré de dilatation de la pupille, les tâches les plus exigeantes sur le plan cognitif étant associées à une taille de pupille de plus en plus grande. Ces résultats suggèrent en outre qu’une augmentation de la dilatation de la pupille est concordante avec une augmentation du traitement cognitif – plus le cerveau travaille dur pour traiter une émotion ou une information, plus les pupilles sont grandes.
Grâce à l’imagerie IRMf, il a été constaté que l’augmentation de l’activité cérébrale dans différentes zones est directement liée à la dilatation des pupilles, ce qui fait de cette mesure un indicateur approprié pour comprendre les processus cognitifs à un niveau profond.
Sur le plan clinique, les chercheurs ont constaté des réponses anormales de la pupillométrie aux stimuli chez des personnes souffrant de dépression, d’anxiété, de troubles du spectre autistique et même de la maladie de Parkinson.
Tout cela fait de la pupillométrie une mesure d’une importance capitale pour comprendre non seulement le fonctionnement normal des individus, mais aussi ce qui se passe dans le cerveau affecté par la maladie.