Diagnostic des problèmes de réactivité alimentaire
Des aliments qui vous enflamment
Visionnez la présentation du Dr Pauli
Département
Médecine fonctionnelle, médecine intégrative transformative
Consulation
Médecine fonctionnelle, médecine intégrative transformative
Raison d'être
Au coeur des problématiques chroniques de santé, on retrouve une combinaison de micro-inflammation chronique, d’intestin perméable et de mécanismes auto-immunitaires. Un des facteurs causatifs les plus fréquents de ces problématiques sont les sensibilités et les intolérances alimentaires.
De nombreux patients qui souffrent de problèmes chroniques souffrent sans avoir eu l’occasion d’évaluer cette dimension essentielle.
Elles consomment des aliments qui créent un cercle vicieux inflammatoire qui endommage leurs tissus cérébraux, leurs articulations, leur peau et leurs organes. Cela entraîne une mauvaise qualité de vie et une myriade de problèmes de santé différents.
Les tests de sensibilité alimentaire nous permettent d’identifier les nutriments qui provoquent l’inflammation et de les éliminer de notre alimentation. Cela réduit l’inflammation dans le corps et calme le système immunitaire hyperactif.
Choisir un test valide
Le dépistage des sensibilités et des intolérances alimentaires est controversé, notamment en médecine classique. C’est une démarche qui doit faire partie d’un processus global de diagnostic. De nombreux praticiens font l’erreur d’interpréter les résultats de ce test en dehors de tout contexte.
Pour assurer des résultats qui tiennent la route, il faut donc que le laboratoire respecte un certains nombres de pratiques qui reposent sur 6 critères.
Ces 6 critères sont la raison qui fait que nous utilisons un laboratoire en particulier.
1. Double anticorps.
La plupart des laboratoires vont tester les IgG, et la notion ici est que l’IgG est une réponse à l’intérieur de votre système sanguin, là où circule votre système immunitaire. La problématique est que les aliments qui entrent, avant d’arriver dans le sang, vont avoir aussi une interaction avec la muqueuse de votre intestin, et dans cette muqueuse, il y a aussi tout un système immunitaire, quasiment 60 à 70% de notre système immunitaire se trouve autour de notre intestin, notamment dans cette muqueuse. Donc vous pouvez avoir des réactivités au niveau de la muqueuse intestinale, au niveau du système immunitaire qui se trouve au niveau de cette muqueuse, et pas nécessairement au niveau du système qui est à l’intérieur, au niveau du système immunitaire qui va produire les IgG. C’est pour ça qu’il est important d’avoir une notion des IgA, ces immunoglobulines qui se trouvent au niveau des muqueuses. Donc si vous décidez de faire un test, optez pour une compagnie qui offre non seulement un test en IgG, mais aussi en IgA. De nouveau, testez les IgG et les IgA totaux. Peu de laboratoires le font.
2. Purification des antigènes.
Un antigène est dans ce cas-là un aliment. Un antigène est ce qui, une fois dans le corps, fait produire un anticorps, comme ces immunoglobulines. C’est donc important d’avoir une pureté de l’élément, de l’aliment qu’on met, parce que des études montrent que lorsque vous avez un élément qui est purifié, il a beaucoup plus de probabilité de montrer une réactivité. C’est très important qu’il y ait une méthode de purification des antigènes et notamment lorsqu’on parlera des sous-composantes (on va y revenir). Le laboratoire doit donc avoir un processus de purification des antigènes pour qu’il n’y ait pas de contamination par autre chose. Donc, renseignez-vous auprès du laboratoire s’ils ont un processus de purification de ces antigènes.
3. Optimisation de la concentration de l’antigène.
Imaginez que je vais prendre des aliments pour les tester. Au niveau de ces tests, notre système immunitaire réagit à la partie protéique des aliments. Si on prend une pomme, dans 100g de pomme, il y a environ 0,2% de protéines. Dans 100g de noix, il y a environ 20% de protéines. Lorsque les laboratoires font leurs tests, ils vont prendre ces aliments, les broyer et vont ensuite les utiliser comme antigène, c’est-à-dire qu’ils vont les mettre en contact avec le sang et voir s’il y a des réactions. Donc si vous prenez cette pomme, que vous n’optimalisez pas la concentration, vous allez peut-être avoir 200mg de la protéine de pomme. Dans les noix, vous allez avoir quasiment 20000mg, donc 100 fois plus de protéines dans votre test de noix que dans votre test de pomme. Cela veut dire que potentiellement, cela va être beaucoup plus facile pour le système immunitaire de réagir aux noix parce qu’il y a une forte concentration alors que dans l’autre vous avez une faible concentration. Donc cette concentration de pomme doit être optimalisée pour qu’on ait une même concentration de la protéine de pomme que la concentration de la protéine de noix. C’est donc un autre critère à demander au laboratoire.
4. Cru versus cuit
Est-ce que le laboratoire distingue cru et cuit, c’est-à-dire est-ce qu’il teste aussi pour les aliments cuits ? Si vous faites un peu le tour des laboratoires communs, vous verrez que très peu testent ces aliments cuits, voire pas du tout en Europe.
5. Combinaisons d’aliments
Est-ce que le laboratoire teste des combinaisons d’aliments ? Vous verrez que cela est très rare aussi.
6. Test des sous-composantes
Est-ce qu’il teste les sous-composantes ? C’est très important parce qu’il y a cette notion de réaction croisée. On sait que certaines composantes des aliments vont faire potentiellement des réactions croisées, c’est-à-dire qu’elles vont faire que le système immunitaire non seulement attaque cette composante alimentaire là, mais va attaquer aussi une partie de nos tissus qui ressemble structurellement à cette partie d’aliment. Pour détecter, dépister ces réactions croisées, c’est important d’avoir une pureté de ces sous-composantes. Un exemple typique, comme le soja ou le maïs : on peut tester le maïs qui peut ne pas nécessairement sortir positif. Par contre, si on teste une sous-composante qu’on appelle l’aquaporine, en la purifiant, tout à coup vous voyez qu’il y a une réactivité. Même chose avec la crevette. Vous pouvez tester la crevette dans son entier et ne pas nécessairement avoir de réactivité, mais si vous extrayez une de ses composantes qu’on appelle la tropomyosine pour la tester sous sa forme pure, là on peut voir une réactivité. C’est très important, car la tropomyosine a été mise en lien avec des problématiques gastro-intestinales, comme les maladies gastro-intestinales inflammatoires, maladie de Crohn par exemple. C’est donc très important qu’il y ait aussi ces sous-composantes.
Ce sont des choses un peu plus techniques, un peu plus difficiles, mais que vous pouvez discuter avec le thérapeute. Si vous voyez qu’il n’a aucune idée de ce dont vous parlez, ou que vous contactez un laboratoire et qu’ils n’ont aucune idée de ce dont vous parlez, vous savez que vous n’êtes pas nécessairement entre de bonnes mains. Au besoin, transmettez-leur cet épisode et les critères pour voir s’ils peuvent vous assurer qu’ils les respectent.
Nous utilisons un laboratoire américain, Cyrex, très impliqué dans ce domaine-là, qui publie beaucoup de recherches dans ce domaine. Il est plus cher que les autres, mais pour de bonnes raisons parce que même si tout n’est pas noir ou blanc, qu’il y a encore des zones grises, c’est un laboratoire qui offre certainement un test le plus fiable et le plus valide dans ce domaine-là. Cette validité dans le cadre d’un diagnostic global du patient fait que ce test d’intolérance alimentaire devient maintenant quelque chose de pertinent.
L’examen manuel palpatoire est au coeur de la profession chiropratique et son apprentissage début dès la première année d’étude de chiropratique, plusieurs heures quotidiennes lui sont dédiées.
Bien que cela ne se faisait plus dans mon école de chiropratique, les « anciens » chiropraticiens nous ont transmis une véritable pépite d’expérience. Chaque jour, je prenais un moment pour placer un cheveu sous une page d’annuaire téléphonique. Puis, grâce à la palpation et à la visualisation, je m’entraînais à ressentir le cheveu. Nous le faisons aussi entre amis, ce qui permettait de positionner le cheveu dans une zone qui nous restait inconnue. Au fur et à mesure de la pratique, nous ajoutions, une page supplémentaire, puis une autre, et ainsi de suite. Cet entraînement – qui combine palpation à une forme de visualisation interne de réceptivité, – m’a permis de développé un ressenti affiné.
L’une des méthodes principales que j’utilise est le Network Spinal Analysis. C’est une technique douce de la chiropratique qui utilise des zones réflexes du corps. Ces zones se retrouvent principalement en proche proximité des zones où le système nerveux s’attache à la colonne vertébrale par les méninges.
La palpation de ces Gateway est spéciale et particulière. Elle demande de nombreuses années de développement post-graduée car ces zones sont différentes de toute autre zone anatomique. La palpation des Gateway se fait avec un intention spéciale, celle d’aider le système nerveux à développer des mécanismes d’auto-régulation qui sont dormant en son sein.
Grâce à cette palpation particulière et l’intention amenée, ces Gateways se développent et deviennent de véritables portes de communication avec les dimensions physiques, émotionnelles, psychologiques et spirituelles du système nerveux.
- Mobilité d’une articulation
- Raideur ou rigidité d’un tissus
- Tonus normal ou anormal d’un muscle
- État tensionnel général de la personne
Réservez un consultation en médecine fonctionnelle au 021 646 52 38
Ressources éducatives
Articles
Anatomie vertébrale
Hygiène neurovertébrale
Vidéos
La chiropratique expliquée
Consultation chiropratique