Les maladies auto-immunes sont une épidémie dans notre société.

Bien que la prédisposition génétique représente environ un tiers du risque de développer une maladie auto-immune, les deux autres tiers proviennent de notre environnement, de notre alimentation et de notre mode de vie.

Certains facteurs alimentaires sont des éléments clés des maladies auto-immunes, ce qui place ces maladies auto-immunes dans la même catégorie de maladies liées à l’alimentation et au mode de vie que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et l’obésité.

Cela signifie que les maladies auto-immunes sont directement liées à nos choix alimentaires et à la façon dont nous décidons de vivre notre vie. Cela signifie également que nous pouvons gérer et faire reculer les maladies auto-immunes simplement en modifiant notre alimentation et en faisant des choix plus éclairés en matière de sommeil, d’activité et de stress.

L’alimentation auto-immunitaire est la version européenne de l’alimentation AIP (« Auto-Immune Paleo).

Cette alimentation élimine tous les aliments connus qui participent à la précipitation ou la péjoration des problématiques auto-immunitaires.

Ce régime élimine les aliments suivants : les céréales, les légumineuses, les produits laitiers, les œufs, les noix, les graines, l’alcool, le café, les additifs alimentaires, les aliments transformés et les solanacées.

Le but de l’alimentation auto-immunitaire est, au travers d’un processus d’élimination et de réintroduction, de permettre au patient de trouver l’alimentation la moins restrictive possible qui lui permet de maximaliser sa guérison.

L’expérience empirique de centaines de cliniciens suggère que l’alimentation auto-immunitaire peut aider à réduire la symptomatologie associée à de nombreuses maladies auto-immunitaires. Des cas de rémission sont également documentés.